Méditer en pleine conscience dans un shala, au cours d’une promenade, en écoutant une musique inspirante, tout cela semble très classique, encore faut-il l’avoir pratiquer une fois dans sa vie, pour en ressentir les bienfaits.
Nous vous proposons de méditer sur une oeuvre d’art… sur la terrasse d’une villa face à un volcan, une rizière et de renouveler l’expérience chez vous une fois rentré(e)s.
Slow Looking à Ubud et Sidemen
Trois ou quatre séances de Slow Looking vous sont proposées pendant votre séjour. Les trois premières sont guidées.
- Choix de l’oeuvre : Une vidéo d’un paysage balinais, une sculpture Michel-Ange, une peinture de Walter Spies.
- Timing entre 20 & 30 minutes partagées entre contemplations, introspections & partages
- Animation
Vous choisissez l’oeuvre de la dernière séance et un des membres assume l’animation.
En attendant nous vous proposons de méditer sur quelques minutes sur des oeuvres ayant inspirées des artistes nous ayant précédés sur les chemins de Bali.
1931 la Hollande présente les artistes Balinais à l’Exposition Coloniale
1931 l’Exposition Coloniale de Paris permet à Antonin Artaud de découvrir le théâtre balinais, une révélation. Deux textes y font référence. Henri Cartier Bresson a-t-il lu ces quelques lignes : Le spectacle du théâtre Balinais qui tient de la danse, du chant, de la pantomime, — et un peu du théâtre tel que nous l’entendons ici — restitue, suivant des procédés d’une efficacité éprouvée et sans doute millénaires, à sa destination primitive, le théâtre, qu’il nous présente comme une combinaison de tous ces éléments fondus ensemble sous l’angle de l’hallucination et de la peur ?
En feuilletant les photos réalisées en 1949 lors de son séjour en Indonésie, rien n’empêche de le penser.
Il sera amusant, pour ceux ayant opter pour un stage Leica, de comparer les photos prisent en 31, 49 et 2024 avec des appareils 100 % analogiques et des pellicules argentiques dans les 3 cas.
À Bali Cartier-Bresson utilise unLeica série III, nous utiliserons un M4P. Ni l’un, ni l’autre ne se laissent apprivoiser facilement, l’erreur se paye cash.
Il est impératif de prendre son temps avant d’appuyer sur le déclencheur et de faire preuve de patience avant d’obtenir la première planche contact.
Un Leica M est un antidote au consumérisme, à la tricherie ! Une porte d’entrée pour un art médité (Action de penser avec une grande concentration d’esprit pour approfondir sa réflexion.)
Un LEICA pourquoi ?
Henri Cartier-Bresson à Bali, Robert Capa en Espagne lors de la guerre civile, Alberto Korda a Cuba pour tirer le portrait Che Guevara, Josef Koudelka face à l'invasion soviétique de Prague en 1968, Nick Ut au Vietnam et sa Napalm Girl de 1972, tous accompagnent l’histoire du 20e siècle un oeil sur le viseur sûrs de la robustesse, de la fiabilité et de la qualité d’un Leica.
Vous n’avez que 24 prises. La photo sera à la hauteur de votre créativité, de votre vision, si non il restera le plaisir de posséder un bel objet entre les mains et faire un grand bond en arrière.
Matériels à votre disposition : Un Leica M4p (à partager entre les 3 ou 4 personnes intéressées) un grand angle 28 mm, un 50 mm et un 90 mm.
Vos films peuvent être développés à votre retour à Paris, chez Nation Photos par exemple, à Bangkok, ou vous attendez notre retour. Idem pour le tirage.
Charlot déprime, le cinéma parlant l’ébranle, se ressourcer soit, mais où. Son demi-frère Sidney lui propose l’Asie notamment Java & Bali. Nous sommes dans les années 30, 1930, et nombre d’Américains abordent l’île encore sous domination Hollandaise.
Pour découvrir l’île, le meilleur guide est sans nul doute Walter Spies. L’artiste Allemand, au destin tragique, aime transmettre aux « Barbares occidentaux », pour paraphraser Henri Michaux, ce que Bali lui à léguer. Budulu, près d’Ubud, propose, outre son bas-relief, un Legong très original : le Kupu-Kupu Tarum.
La danse évoque la vie du papillon, du cocon à la mort (méditation encore si vous vous laissez porter).
Les seins nus des femmes balinaises ne fascine pas notre « Barbare » Belge à la recherche de l’homme de la rue, du théâtre, de la danse, de la musique, des démons : Avons-nous besoins des démons ?… Sculpter un démon , c’est ajouter quelque chose à la population de l’île… Le peuple balinais vit avec les démons. Il ne pourrait s’en passer… nous non plus.
Ogoh Ogoh réalisé par des jeunes gens de Kedewatan